La Mémoire végétale pourra aider pour tout ce qui concerne le manque d’Adaptabilité, car elle peut apporter de la Souplesse. De la Subtilité également, car les végétaux savent capter la Lumière. Si je veux appeler plus de Douceur en moi, en présence d’une femme par exemple, je peux solliciter la Mémoire végétale. N’utilisez pas la mémoire humaine pour cela, sauf si vous l’avez déjà nettoyée et si vous avez choisi les êtres qui la constituent.
La Mémoire végétale est aussi la mémoire des répétitions, celle de la succession ininterrompue des fleurs-fruits-graines, des Cycles qui se répètent, des feuilles qui tombent puis repoussent. C’est pour cette raison que cette mémoire agit dans la personnalité au niveau des habitudes, nous poussant à répéter les mêmes expressions, les mêmes gestes.
Explorez de temps en temps cette mémoire, je ne peux pas le faire pour vous. On peut aussi approcher sa mémoire végétale en cherchant son arbre ou sa plante, c’est-à-dire en cherchant le type de végétal qui correspond à la Mémoire végétale que l’on porte.
Pour cela, vous devez utiliser votre Concavité, faire appel à votre Force féminine. En Occident, on est obnubilé par la maîtrise. Ici, c’est l’inverse de la maitrise. Trouvez votre type végétal par la captation, en vous laissant aimanter. Et ne commencer surtout pas par imaginer que votre végétal doit nécessairement être un arbre gigantesque ou une fleur somptueuse. Il se peut ainsi, qu’à travers le contact avec votre arbre, votre plante ou votre petite herbe, si vous vous laissez imprégner par l’Amour que vous ressentez pour ce végétal, la mémoire se réveille progressivement en vous.
Tous les végétaux ont le pouvoir d’ouvrir la mémoire, ils possèdent tous cette Clef. Je ne peux vous communiquer que ma propre expérience. J’ai trouvé, mon arbre, c’est le Bouleau. Aussi, chaque fois que je suis à la campagne, je cherche les bouleaux et je fais une cérémonie en leur hommage, je les embrasse et je leur dis : « Je suis là » et ils me répondent : « on le sait ».
On vit généralement d’une façon tellement indifférente, tellement sèche...Cela me fait penser à une réplique de Don Justino, ce Chaman que j’ai beaucoup aimé. Un jour, je lui avais demandé pourquoi il touchait certains arbres alors que son végétal était une petite plante. Il m’avait alors répondu, d’une façon tellement douce : « Tu sais, Luis, j’aime le voisinage. »
Luis Ansa « La Voie du Sentir, Enseignements réunis par Robert Eymeri »
Peinture d'Alex Olzheim (www.alex-art.nl)
☥ Christelle Gacon - Honorer le Féminin Sacré ☥
www.honorerlefemininsacre.com